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Légère augmentation de 1 % par rapport au même mois l’an dernier
Il s’agit de la première augmentation annuelle depuis 2021. Cependant, les experts ne s’attendent pas à ce que les transactions s’accélèrent dans les mois à venir en raison des récentes hausses des taux d’intérêt et du ralentissement économique imminent.
La région de l’île de Montréal se démarque avec une augmentation de 12 % par rapport à la même période l’an dernier, selon les données de juillet publiées par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Les délais de vente continuent d’augmenter, d’environ 20 jours par rapport à la situation il y a 12 mois. Les conditions du marché restent favorables pour les vendeurs, mais il n’y a presque plus de cas d’escalade et les offres conditionnelles peuvent être faites à nouveau.
Comme on ne prévoit pas d’augmentation des taux hypothécaires, les acheteurs qui en ont les moyens ont décidé qu’il ne fallait pas attendre et ont pris des mesures en acquérant une propriété, explique l’APCIQ. Selon Charles Brant, économiste de l’Association, la chute des prix est presque terminée pour 2023 et nous nous dirigeons davantage vers une stabilisation des valeurs.
11 / 08 / 23

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du balancier
Au cours de ce deuxième trimestre, il y a une reprise de l’activité sur le marché de la revente, alimentée par la demande printanière. Ce dernier reste à l’avantage des vendeurs, mais tend vers l’équilibre, avec une légère augmentation du nombre de propriétés à vendre conduisant à une certaine stabilisation des prix. Bien qu’au Québec le renouveau soit plus timide.
« Au Québec, le prix moyen n’a augmenté que de 2,5 % sur la même période et est même resté stable en avril », écrivent Hélène Bégin, économiste principale, et Maëlle Boulais-Préseault, économiste au Mouvement Desjardins.
Toutefois, ce contraste doit être mis en perspective d’une correction des prix plus faible au Québec du printemps 2022 au début de 2023. Il était de 20,8 % au Canada, comparativement à 7,3 % au Québec.
Mais ce regain ne serait que temporaire, le temps d’un printemps ou même le début de l’été. Si la première phase de la correction reflétait la vigueur et la rapidité de la hausse des taux d’intérêt, une deuxième phase devrait commencer au second semestre de l’année, cette fois en raison d’une détérioration attendue du marché du travail sous les effets de la récession.
On s’attend donc à ce que la demande de biens immobiliers fléchisse au deuxième semestre de l’année, l’offre continuant de se redresser. Cela rendra le marché plus équilibré et pourrait même pencher légèrement en faveur des acheteurs.
Selon le scénario présenté, le prix moyen diminuerait d’environ 5 % de l’été jusqu’au tout début de 2024, ce qui gonflerait la baisse de correction en deux étapes à 10 % entre le sommet de février 2022 et le creux au tournant de 2024.
Les économistes corrigent ainsi leurs prévisions précédentes, qui prévoyaient une baisse des prix de 17% jusqu’à fin 2023, soulignent-ils. En ajoutant à tout cela le début d’une baisse des taux d’intérêt attendue de 2023.
20 / 06 / 23

Les prix des maisons vont encore augmenter au deuxième semestre
Pour les acheteurs qui attendent des prix moins élevés pour acheter une propriété, les opportunités ne seront plus aussi présentes, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
Bob Dugan, économiste en chef à la Société canadienne d'hypothèques et de logements, s'attend à ce que la baisse récente du prix des maisons au Canada cesse au milieu de 2023, mais le prix moyen pour l'année sera plus bas qu'en 2022. Les prix augmenteront ensuite d'ici la fin de la période de prévision.
De plus, comme la baisse des prix observée au cours de la première partie de l’année sera plus importante que la remontée des prix au deuxième semestre de l’année, la variation des prix moyens des maisons au Canada restera négative en 2023, avant de recommencer à augmenter en 2024 et 2025.
Dans le commerce de détail, le prix moyen baissera de -8,6% en 2023, puis augmentera de 7,9% en 2024 et de 7,5% en 2025.
Ces projections sont tirées du dernier rapport de la SCHL sur les perspectives du marché de l’habitation (PER). Ce rapport annuel donne un aperçu du marché canadien et des 18 grands centres urbains, ainsi que des prévisions jusqu’à la fin de 2025.
C’est la rareté de l’offre de logements neufs, combinée à la baisse prochaine des taux d’intérêt à compter de 2024, qui contribuera à la reprise de l’inflation immobilière.
04 / 05 / 23